LE FAMEUX SMP ! Parlons-en un peu plus. Qu‘est–ce que c‘est ? Qui en souffre ? D’où vient-il ? Comment le gérer ? Vous m’avez posé énormément de question sous divers articles abordant le cycle menstruel, je trouvais intéressant de regrouper vos principaux questionnements. Le syndrome prémenstruel ou SPM qu’est–ce que c‘est ? Le syndrome prémenstruel (SPM) est un ensemble de symptômes physiques et émotionnels qui surviennent habituellement de 2 à 7 jours avant les règles (parfois jusqu’à 14 jours). Ils prennent généralement fin avec l’arrivée des règles ou dans les quelques jours qui les suivent.
Quels en sont les signes ? Les symptômes les plus courants sont une fatigue prononcée, les seins sensibles et gonflés, un gonflement du bas-ventre, des maux de tête et de l’irritabilité. On note également chez beaucoup de femmes, des baisses de morales, une baisse de la libido ou encore une sensibilité accrue. Le trouble dysphorique prémenstruel (TDP) désigne un syndrome prémenstruel dont les manifestations psychologiques sont très prononcées. Il toucherait de 2 % à 6 % des femmes. Cependant, les signes sont tellement variés selon les femmes, ça peut être de grosses migraines, des maux de dos, des fringales de sucre ou de sel importantes, des douleurs musculaires notamment dans les cuisses, de l’acné.
Est-ce que cela touche tout le monde ? Près de 75 % des femmes fécondes éprouvent des symptômes légers à la veille ou au moment de leurs règles, comme des crampes légères de l’utérus. Cela ne les empêche pas de poursuivre leurs activités normales et c’est, somme toute, peu incommodant. De 20 % à 30 %, des femmes ont des symptômes suffisamment intenses pour interférer avec leurs activités quotidiennes. Cela dépend également des moments, si vous êtes sous pilule ou sous contraceptif hormonale le spm est souvent nul ou très léger alors que quand le cycle est naturel, il peut être très important. On ne l’explique également pas très bien, mais chez certaines femmes, le spm peut-être très fort un mois puis léger voir quasi nul pendant quelque temps.
À quoi cela est dû ? On comprend encore mal les causes exactes de ce phénomène. On sait que le syndrome prémenstruel est lié à l’ovulation et au cycle menstruel. L’une des explications est la fluctuation hormonale typique de la deuxième partie du cycle menstruel : tandis que la sécrétion d’œstrogènes baisse, celle de la progestérone augmente, puis chute à son tour en l’absence de grossesse. Les œstrogènes provoquent un gonflement des seins et une rétention d’eau, que la progestérone atténue normalement. Toutefois, s’il y a un excès d’œstrogènes ou une insuffisance de progestérone, il se produit une tension douloureuse dans les seins. Par ailleurs, les fluctuations de ces 2 hormones sont perçues par le cerveau et peuvent expliquer les symptômes psychologiques. Il pourrait aussi y avoir une fluctuation des neurotransmetteurs dans le cerveau (la sérotonine, en particulier), suivant les fluctuations hormonales du cycle menstruel.
Est-ce qu’il y a des facteurs aggravants ? Oui et non, si les femmes de votre famille sont très touchées, il y a de gros risque pour que vous aussi vous en souffriez. Le tabagisme et l’alcoolisme sont aussi des facteurs aggravants, tout comme la fatigue et le manque de sommeil ou encore une trop forte absorption de la caféine, qui peuvent jouer encore plus sur le spm.
Comment les traiter ? Quand cela concerne la médecine allopathique (cad la médecine classique), on propose habituellement des antalgiques bien connu, la prise d’un contraceptif quand les douleurs sont trop fortes afin de réguler les hormones. Dans de rares cas, le traitement proposé sont des antidépresseurs ou des timbres hormonaux. Ces traitements sont normalement donnés dans de très rares cas.
Coté naturopathie que peut-on faire ? La naturopathie peut grandement aider si le spm se fait ressentir trop fortement. Outre les astuces de grand-mère comme les bouillottes ou les tisanes de framboisier (à noter que les astuces sont souvent équivalentes à celles pour traiter les règles douloureuses le plus souvent), on peut utiliser selon les cas :
– La tisane de passiflore pour apaiser le corps et l’esprit, le stress étant un des facteurs aggravant du spm, il faut pendant cette période, essayer de se détendre au maximum.
– Comme la plupart du temps, le syndrome prémenstruel est induit par une dominance en œstrogènes, on va se tourner vers des plantes qui ont une action proche de la progestérone et qui agissent également au niveau de ses récepteurs. Ces plantes seront utilisées durant la seconde partie du cycle. Le naturopathe pourra opter pour le gattilier (à ne jamais utiliser sans l’avis d’un médecin ou naturopathe ) sous forme d’extrait liquide ou de gélules, ou encore le macérât pommier en gemmothérapie sous forme de gouttes. Ces plantes ont une action progestérone-like, et favorisent de surcroît la détente et le sommeil.
– L’huile essentielle de citronnelle (pour soulager la congestion pelvienne), il suffit de mélanger 5 gouttes dans une huile végétale (type amande douce), et de masser le bas-ventre le soir avant de se coucher.
– Pour les douleurs ovariennes l‘huile essentielle de Sauge a utiliser de la même manière que celle de citronnelle.
– Adopter une alimentation riche en bon gras.
J’espère que cet article vous sera utile, n’hésitez pas à le partager et à me donner vos astuces ou infos en commentaire pour compléter la liste de ses astuces naturelles. Je vous laisse à disposition une liste d’articles relevant du même sujet disponible sur le blog., à découvrir dans la catégorie Sujet tabou ou Vagina power. Vous pouvez retrouver tout mes accompagnements naturopathique (ainsi que deux nouvelles consultations spécifiques sur ce thème, le cycle menstruel et la sexothérapie) début septembre.
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Merci pour ton article ! Je suis en formation Naturo et mon seul réflex était la gemmo de framboisier. Tu viens de me donner de nouvelles clefs et d;’attiser ma curiosité et pour ça merci merci !