Hello, on se retrouve aujourd’hui pour un article que j’ai eu du mal à écrire ici mais dont j’avais absolument envie de vous parler , le fait que je ne consomme pas d’eau du robinet, le pourquoi du comment et mon avis sur le sujet. J’espère que l’article vous plaira et pourra peut être aider certaine dans leurs choix ou leurs questionnements.

 

 

 

 

 

Disclamer : Pour ceux et celles qui tomberaient sur cet article sans me connaître ou sans connaître mon travail, je suis naturopathe depuis maintenant un an et demi et blogueuse axé bio / santé / sujet tabou et beauté bio. Je prône le naturel mais je prône en premier lieu le fait de pouvoir faire ce que l’on souhaite, au rythme que l’on souhaite et avec son libre arbitre. J’adopte cette manière de penser pour moi et pour les autres, je ne juge pas les autres et j’attends des autres qu’il essaye un minimum de l’adopter pour moi. Ce blog est un lieu de partage et d’échange, l’on peut tout à fait ne pas être d’accord sur un sujet mais je n’accepte pas les comportements déplacés. Je sais malheureusement par expérience que ce type de sujet peut porter à débat mais dans le respect des uns et des autres. Je vous parle ici de mon expérience personnelle, qui ne tient qu’a moi et qui n’engage que ma personne.

Mon point de vue : Dans un premier temps j’avais envie de vous parler de ma situation personnelle car c’est par là que mon questionnement est venue et c’est le pourquoi je ne consomme pas d’eau du robinet. Depuis petite j’ai les intestins et le système digestif assez fragile, intolérante au lactose et très vite malade, mon stress se ressent aussi rapidement sur cette partie de mon corps.  Petite j’ai toujours consommé de l’eau de source, une fois adulte j’en ai parfois bu selon mes déménagements parfois j’ai utiliser de l’eau du robinet selon les régions. De base je n’aime déjà pas le goût de l’eau du robinet même si celle ci varie selon les régions, je n’aime également pas l’eau filtrée  mais passons le gout n’est pas le vrai problème dans mon cas.

Les deux problèmes majeurs ( pour moi ) :

  • Mes intestins sensibles ne supportent pas l’eau du robinet même la ou elle est assez bonne, je suis régulièrement malade en buvant de l’eau du robinet ( même lorsque l’on ne me le précise pas ). Cela peut être du à pas mal de choses et de critère, avouez que d’avoir de gros maux de ventre, après chaque verre d’eau n’est pas forcément facile et confortable.
  • On arrive au problème majeur pour moi ( même si le précédent joue également beaucoup ), la présence en grande quantité de produit que je ne désire pas dans mon corps ( hormones, antidépresseurs, médicaments en tous genres ). Sur ce point ma position a assez évolué, soit l’eau est potable mais on retrouve ( toujours selon les régions ) une quantité de ce type de polluant. J’ai arrêté la pilule pour ne pas prendre d’hormones ce n’est pas pour récupérer celles des autres ( notamment dans ma région et dans mon secteur cad proche d’un gros hôpital les taux sont plus élevés ). De même l’état du réseau d’égout peut également beaucoup jouer sur la présence ou non de métaux et éléments chimiques dans l’eau ( plomb, soufre, zinc etc). Je vous mets ci dessous quelques chiffres sur cette pollution :

Pesticides : l’eau du robinet représente moins de 5 % de notre exposition alimentaire aux pesticides. « Le nombre de non-conformités par rapport aux limites de qualité a considérablement diminué ces dernières années »,

Nitrates : grâce à la multiplication des traitements et à la fermeture de certains captages, l’eau du robinet respecte la norme fixée à 50 mg/l. On ne voit plus aujourd’hui de cas de maladie de l’hémoglobine due à la présence de nitrates dans l’eau qui, autrefois, touchait les enfants. Néanmoins, il est déconseillé de préparer un biberon pour un bébé de moins de 6 mois avec une eau affichant plus de 10 mg/l de nitrates. Et le problème environnemental n’est pas réglé, comme en Bretagne, où les eaux souterraines et les rivières restent polluées.

Médicaments : début 2011, une étude nationale a confirmé la présence de résidus de médicaments dans l’eau potable. « Les molécules les plus fréquemment retrouvées étaient des neuroleptiques et des anti-inflammatoires, mais à des doses entre 1 000 et un million de fois inférieures aux doses thérapeutiques », explique Jean-François Munoz. D’autres recherches sont en cours pour évaluer le risque sanitaire lié à la présence de carbamazépine (antiépileptique) dans l’eau. Les traitements par chimio mettent en moyenne 7 jours à se dégrader dans les selles, certaines études en cours essayent d’évaluer l’effet de l’eau du robinet dans la montée en flèche des cancers liés à la thyroïdes et aux glandes surrénales.

 

 

 

 

 

Comment l’eau devient potable ?  Le « captage d’eau » peut s’effectuer à partir d’une source naturelle, d’un cours d’eau ou d’une nappe souterraine. Le point de captage doit être protégé des sources de pollution. Il existe diverses techniques de traitement de l’eau, physiques et chimiques : tamisage, filtration, oxydation, etc. Parmi les eaux vendues en bouteilles, certaines, naturellement pures de toute pollution, n’ont subi aucun traitement. La dernière étape consiste le plus souvent en une adjonction de chlore. Elles portent la mention « eau de source naturelle » ou « eau minérale naturelle », selon qu’elles contiennent moins ou plus de 500mg/L de matières minérales. Eaux de source et eaux minérales peuvent être traitées mais elles perdent alors la mention « naturelle ». Les eaux minérales ont des vertus thérapeutiques, en raison de leur teneur en matière minérales et en oligo-éléments. Au total, 54 paramètres sont observés pour évaluer la potabilité de l’eau.

 

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Pourquoi pas l’eau filtré par les carafes ou le charbon ou les perles de céramique ? On me propose souvent comme alternative, les filtres à eau type carafe ou depuis peu le charbon actif pour nettoyer l’eau. ( il existe aussi les perles de céramique ). Je me suis donc penché sur le sujet également ( histoire de ne pas passer pour une cruche quand on me pose la question et de voir si cela pourrait me convenir également ). Le charbon actif retient certains éléments (chlore, résidus chimiques, etc.…) mais en aucun cas ne les supprime. Dans un système de filtration le charbon doit être placé en dernier afin que les déchets organiques ne le saturent trop rapidement. D’autre part, plus longtemps l’eau reste en contact avec ce matériau, plus efficace sera la filtration. C’est pourquoi on préconise plus la longueur (dans le sens de circulation de l’eau) que la surface. Problème pour moi, pour l’instant les études ne démontrent pas que le charbon est efficace sur les restes médicamenteux … Voila fin de l’histoire pour moi malheureusement. Par contre cela peut être une super alternative quand notre lieu de résidence se trouve la ou l’eau est plutôt de bonne qualité de base ( quand on vivait en haute montagne je buvais l’eau filtrée via une carafe et je n’ai eu aucun souci.. autant vous dire qu’en région parisienne ce n’est pas le même délire ).

Alors l’eau du robinet consommable ou pas ? L’eau du robinet est totalement consommable en France ( même si il reste quelques petits coins de France ou il vaut mieux éviter de la boire ) mais cela dépend également de vos critères personnels et du lieu ou vous vous trouvez. Potable oui selon mes critères personnels expliqués ci dessus je ne préfère pas en consommer tous les jours.

 

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Et au point de vue écologique ? , j’ai déjà eu cette discussion plusieurs fois et l’on ma souvent répondu ” oui mais tu fais passer ta santé avant l’écologie ” .. la réponse est oui totalement sur ce point. Par contre je fais des efforts ailleurs également ( et je vous avoue que ce jugement des autres venait en grande partie de personne en faisant beaucoup moins ce qui me fait toujours beaucoup rire ). Sans devoir se justifier je trouve qu’il est important de faire du coup un peu plus d’efforts ailleurs également pour contre balancer. Concernant ma consommation de plastique plusieurs solutions sont disponibles que j’adopte désormais, je ne suis pas zéro déchets je ne le serrais jamais je pense mais c’est important de consommer responsable. J’utilise soit des bouteilles dégradables ( dispo en magasin ou en grande surface ), j’achète non pas des bouteilles d’eau de  L mais des bidons plus gros, ce qui permet quand même de beaucoup réduire le plastique et bien sûr l’utilisation de gourde en inox ou je transvase de mon bidon afin de ne pas acheter une mini bouteille sur la route. Il existe aussi dans certains magasins bio, l’eau minérale en bouteille en verre ( consigné également ), personnellement il n’y en a pas dans les trois magasins autour de chez moi ) mais à voir pour moi ça serait une solution au top.

J’espère que cet article vous aura plu, j’ai essayé de le détailler le plus possible pour vous donner et vous expliquer mon point de vue. Je comprends totalement que cet avis peu ne pas être compris ou ne soit pas accepté mais je vous demande de le faire dans le respect. Vous buvez de l’eau du robinet à la maison ? Vous connaissiez les diverses pollutions de l’eau ? Vous avez déjà eu du mal à assumer le choix de boire de l’eau en bouteille avec votre engagement écologique ?

 

 

Source : Figaro Santé – Aquabase – Site du gouvernement – Santé magazine – Ecoconso