On se retrouve pour un sujet que vous m’avez beaucoup demandé sur les réseaux sociaux et que je n’avais pas encore abordé dans un ” dossier ” sur le blog, les alternatives écologiques et responsables aux protections hygiéniques. On parle donc aujourd’hui de règle ! Petite marque de fabrique du blog la catégorie sujet tabou et vagina power aborde les sujets dont on parle peu tel que les hémorroïdes, les mycoses et tous ces sujets loin d’être glamour mais qui nous concernent tous. Par avance je m’excuse pour la mise en page de cet article, je l’ai voulu plus pratique que beau et niveau glamour on va pas se mentir les tampons et les cups c’est pas trop ça .

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Vous pouvez retrouver sur le blog quelques articles sur le thème ou en tout cas qui tournent autour de celui-ci , vous avez déjà un article entier sur les serviettes lavables, plusieurs sujets sur le féminin comme soigner les mycoses, une recette de gel lavant à faire soi même ou encore les douleurs de règles etc. Je tiens à préciser que dans cet article je ne porte pas de jugement sur l’une ou l’autre des protections, j’essaye de présenter à mon sens les plus et les moins de chaque protection. Pour des raisons personnelles et médicales je n’ai pas de règles je ne peux donc pas vous donner mon avis sur les différentes protections en terme d’utilisation ( comme expliqué plusieurs fois sur les réseaux sociaux je donne à tester les produits reçu aux femmes de mon entourage pour avoir leurs avis directement ). J’arrête la pilule normalement le 1 er Janvier de cette année, si mon parcours d’arrêt vous intéresse n’hésitez pas à me le faire savoir en commentaire.
Le syndrome du choc toxique on arrête la psychose: Je voulais avant de commencer l’article vous parler d’un point qui m’agace au plus haut point et sur lequel on lit un nombre de connerie monumentale que ce soit le net ou ailleurs : le syndrome du choc toxique, que l’on nous rabâche constamment des qu’on parle de tampons ou de cup. Le syndrome du choc toxique c’est quoi : Le syndrome du choc toxique (SCT) est une maladie infectieuse rare et aiguë, potentiellement létale, causée par une toxine bactérienne qui pénètre dans la circulation sanguine à la suite d’une infection par un agent pathogène. Cette toxine, appelée TSST-1, est un des nombreux facteurs de virulence associés au Staphylococcus aureus, ou staphylocoque doré. Le syndrome du choc toxique peut frapper n’importe qui étant porteur d’une souche de Staphylococcus aureus pouvant produire la toxine TSST-1 (cependant, la majorité des personnes atteintes sont les jeunes, hommes et femmes, de 20 à 40 ans qui n’ont pas développé les anticorps spécifiques). D’après une étude récente 28 % des femmes en France sont porteur du staphylocoque doré en France, mais cela n’explique pas tout, la composition des tampons, le nombre d’heures ou ils sont portés et les multiples perturbateurs endocriniens présents autour de nous sont en train d’être mis en lumière. On ” n’attrape ” donc pas le SCT comme j’ai pu l’entendre récemment ( non ce ne n’est pas un mst les gars ! ) En conclusion, une cup ou un tampons bio ne favorisera pas le choc toxique si vous l’utilisez correctement. Ce petit paragraphe n’a pas pour but de dire que le syndrome du choc toxique n’existe pas mais d’expliquer que non les protections hygiéniques alternatives ne sont pas un facteur de choc toxique si on les utilise correctement. Passons au vif du sujet .

Les tampons et serviettes jetables bio :
Le prix : Entre 3 et 5 € selon les marques.
L’utilisation : La même que les tampons et les serviettes “basiques”.
Listes de marques qui en proposent : Naty, natracare, mamsi, silvercare, carrefour eco planète, organyc
Les plus : Trouvables facilement ils sont idéals à mon sens pour les personnes ne voulant pas changer leurs habitudes de protections et qui utilise des tampons ou des serviettes ” industriels ” au quotidien. Peut-être idéal pour les plus jeunes également qui ne veulent pas forcement ne pas faire comme leurs copines etc. Personnellement même plus jeunes les tampons ça n’a jamais été pour moi. La plupart des tampons et serviettes jetables sont sans chlore, qu’ils sont en coton bio et en matières naturelles donc bien plus validé que les protections basiques.
Les moins : Cela reste du jetable c’est à dire que cela continue à produire des déchets sur notre planète et si vous voulez faire un petit geste écolo du quotidien c’est bien celui-ci, les règles c’est entre trois à six jours pour la moitié de la planète tous les mois pendant des années, niveau déchets on arrive à des sacs et des sacs.

Les serviettes lavables :
Le prix : A l’unité autour de 12 € sachant qu’il en faut plusieurs selon vos nombres de jours de règles.
Listes des marques qui en proposent : Hannahpad <3, Dans ma culotte, Plim, Lilynappy, greenweez. J’ai pu tester Hannahpad suite à un soucis et elles sont top c’est la marque ou je vais investir en vu de mon arrêt de pillule ( dans mon article sur ce thème vous pouvez retrouver le ratio investissement par rapport aux serviettes jetables ).
L’utilisation : Je vous invite à lire mon article entier que j’avais déjà réalisé sur le blog qui sera bien plus détaillé que dans celui ci. L’utilisation reste la même que celles des serviettes jetables , il suffira une fois utilisées de les faire tremper et de les laver.
Les plus : Elles sont faciles à trouver et facile à utiliser pour les novices et les jeunes filles ou femmes qui ne veulent pas utiliser de tampons. L’usage est externe comme la serviette a un usage externe il est aussi facile de contrôler son flux. Niveau écologique c’est quand même bien mieux : allez petit calcul à raison d’un période de règle de 7 jours , ou tu changes de serviette 4 fois… pendant disons 40 ans .. on est donc a 336 serviettes par an et 13 440 serviettes pour une vie de femme des premières règles à la ménopause ( et je parle pas des périodes postpartum hein ).
Les moins : Le confort n’est quand même pas optimal pour certaines on a juste l’impression d’avoir une couche. Un inconvénient qui peut aussi faire peur à certaines, les odeurs ! en quittant le corps le sang s’oxyde si l’on ne change pas sa serviette souvent on connait l’histoire. Deuxième point important certaines de mauvaises qualités ne sont pas assez étanches et on se retrouve donc avec des tâches à choisir achetez plutôt de la très bonne qualité pour un bon investissement.

La culotte menstruelle :
Le prix : Environ 30 €
Les marques qui en proposent : Fempo , Plim, Lunapads, Thinx
L’utilisation : Rien de plus simple, pas de serviettes, rien à mettre dans son vagin seulement à enfiler une culotte le matin ( si si je vous jure ). Promis ce type de culotte n’est pas une couche, elles sont en fait doublés voir triplée pour pouvoir absorbés les règles pendant la journée. Les marques recommandent donc bien sûr d’en avoir une pour le jour et pour la nuit, elles recommandent également de les utiliser les jours ou les règles sont peu abondantes selon votre flux par exemple le premier et le dernier jour ( le milieu étant souvent le moment ou les pertes sont les plus importantes ). J’ai donc fait testé celles que j’ai reçu par la marque Fempo, complètement validé pour les jours ou l’on ne bosse pas et ou l’on reste à la maison, un peu plus compliqué lors des journées de travail ou l’on a pas envie de vérifier 20 fois que l’on a peut être une tâche.
Les plus : Le confort et la non insertion d’un objet dans son vagin ( ce qui peut gêner certaines, les tampons ou les cups n’étant pas faites pour tout le monde ). Ses culottes sont également sans nano particules et sans produits chimiques, peu ou pas de colorants etc. Suivant les avis, le confort et la sensation de ” ne rien porter ” pendant cette période est très agréable.
Les moins : Impossible d’en utiliser si vous avez un flux important comme certaines femmes ( ma soeur à testé impossible effectivement pendant le milieu des règles à utiliser donc le premier ou le dernier jours des règles ) à éviter donc les jours ou le flux est au plus fort. Un peu cher si l’on veut passer à ce mode de protection, même si elles sont lavables et avec le temps de séchage et la nuit, il vaut mieux investir dans quatre à cinq culottes.

La cup menstruelle :
Les marques qui en proposent : Saforelle, Lamazuna, Lily cup, Naturcup, Femcup, Be’cup, Misscup
Le prix : Entre 10 et 16 euros pour la plupart des marques
L’utilisation : C’est finalement assez basique, la cup ( souvent en silicone et en forme de coupe ) s’insère dans le vagin et retient les menstruations qui ne peuvent donc pas sortir. Une fois aux toilettes ou sous la douche on attrape sa cup par la petite tige prévue à cet effet et on la sort, on vide alors celle ci au passage et le sang retenu qui part donc faire sa vie dans nos tuyaux. Pour l’insérer il suffit de lui donner une forme de tampon en la repliant sur elle même, une fois inséré celle ci ” se déplie ” et prend la forme du vagin.
Les plus : La cup est zéro déchet, on en achète une ( ou deux si on veut vraiment être tranquille ) et basta, rien à mettre à la poubelle , rien à jeter. Celle-ci est réutilisable jusqu’a 5 ans pour certaines, elle est également économique vu qu’il en suffit d’une seule pour 5 années de menstruations.
Les moins : Il faut être à l’aise avec son corps pour pouvoir convenablement la placer, si celle ci ne l’est pas on sent un inconfort un peu de la même manière que les tampons. Les premières fois peuvent être assez folklorique mais l’on s’y fait rapidement. Les marques conseillent les premières fois de mettre une serviettes pour éviter toutes fuites au cas ou celle ci serait mal positionnée. La cup est aussi déconseillé en cas de stérilet, l’effet ventouse de celle ci peut déplacer le sterilet.

Le flux instinctif libre :
Le prix : 0 euros
L’utilisation : Le flux instinctif livre (free flow instinct) consiste à ne pas utiliser de protection hygiénique et à contrôler l’écoulement du sang menstruel pendant ses règles (menstruation) par la contraction du périnée, l’objectif étant de retenir le sang dans son corps pour le déverser dans des sanitaires au moment voulu, à la manière de l’urine. Le contrôle de l’écoulement du sang est opéré par la contraction du périnée, qui maintient le sang à l’intérieur du système reproducteur et le laisse s’évacuer aux toilettes. Ce fonctionnement est souvent comparé par les personnes pratiquant le flux instinctif libre à l’apprentissage de la continence urinaire chez l’enfant. Cependant, la continence de l’utérus est impossible, celui-ci n’étant pas équipé n sphincter contrôlable.
Les plus : Est ce qu’on peut faire plus naturel que ça ? Pas de déchets, pas d’achat, pas de produit à s’insérer bref le bonheur si on arrive à pratiquer.
Les moins : Il faut du temps pour pouvoir le faire ( on considère que globalement il faut au moins 5 cycles pour s’y mettre complètement ) certains facteurs peuvent également jouer, oublier cette méthode après une grossesse clairement, il serait aussi plus difficile à adopter pour les femmes qui ont eu plusieurs enfants et/ou un accouchement difficile.

Les éponges menstruelles :
Le prix : Environ 11 euros pour trois éponges, elles sont souvent vendues en lots
Les marques qui en proposent : Bébé au naturel, Menstual, Maféminiténature, Natracare
L’utilisation : L’éponge menstruelle est une petite éponge de mer ( souvent maintenant elles ne le sont plus pour ne pas dégrader les éléments naturels ) utilisée comme protections intimes féminines pendant les règles. Contrairement aux tampons jetables, elle ne contient pas de super-absorbant qui peuvent provoquer un dessèchement, des irritations et des allergies. Utilisée depuis l’antiquité elles servaient aussi en tant que contraceptif ( en bloquant le sperme à l’intérieur de l’éponge ), je ne conseille pas particulièrement au 21 ème siècle. Il faut humidifier un peu l’éponge menstruelle avant de l’insérer dans votre vagin. Selon l’abondance de vos règles, vous pouvez garder l’éponge en place 4 à 5 heures. Ensuite, il faut la sortir en la prenant entre vos doigts puis la rincer à l’eau froide . Enfin il faut la laver avec de l’eau et du savon avant de la remettre en place dans votre vagin.
Les plus : Assez écologique, elle convient également très bien aux femmes ayant des mycoses à répétitions ou des irritations avec d’autres méthodes de protection. Elle absorbe le flux sans dessécher ni irriter le vagin.
Les moins : L’usage d’une éponge menstruelle est déconseillé aux femmes qui portent un stérilet. Elle n’est également pas très pratique quand vous n’êtes pas chez vous, contrairement à une cup qu’il suffit de vider et de rincer ici vous êtes obliger de la laver et de la désinfecter etc. Pas facilement non plus si on est pas à l’aise avec son corps, c’est pour moi une méthode qui se perd un peu.

J’espère que cet article vous aura été utile et que j’ai su vous parler de manière assez claire pour les méthodes vous ne connaissiez peut-être pas forcément. Vous utilisez quel type de protection intime chez vous ? Vous connaissiez toutes ses protections ou pas du tout ? Dites moi tout en commentaires, si ce type d’article vous plait n’hésitez également pas à me le signaler pour que je puisse jauger votre intérêt.

 

Avatar pro pour Louise by MatouDerrière Sois bio et bats toi il y a également Louise, naturopathe de 27 ans qui propose également un cabinet de naturopathie à distance pour accompagner le plus de personne possible à travers la France et l’étranger vers le naturel. Vous pouvez retrouver sur le site du cabinet, les différentes consultations que je propose notamment des accompagnements au niveau de l’hygiène vitale, de la nutrition mais aussi dans un parcours d’arrêt de contraceptif. Vous pouvez me contacter et prendre rendez-vous directement sur le site.